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Les drones seront les premiers intervenants en cas d’incidents biologiques et chimiques

Lorsqu’un accident ou une attaque chimique ou biologique survient, les premiers intervenants risquent souvent d’être exposés à des toxines nocives ou mortelles.

L’ attaque récente d’ agents neurotoxiques menée contre un ancien espion russe et sa fille dans un pub britannique aurait laissé jusqu’à 21 premiers répondants et passants à l’hôpital. Un officier répondant, le sergent-détective Nick Bailey est toujours soigné en soins intensifs, près de deux semaines après l’attaque.

Le produit chimique utilisé lors de l’attaque se révéla être le novichok , un poison rare et extrêmement meurtrier autrefois fabriqué en Union soviétique.

Les situations d’urgence impliquant des substances toxiques, des déversements de produits chimiques ou des fuites sont toujours des situations difficiles à traiter pour les autorités. Bien que les combinaisons et les appareils respiratoires puissent quelque peu protéger les autorités, dans certaines situations, les gens doivent simplement garder leurs distances.

Des policiers en tenue hazmat examinent le parc de Salisbury où un ancien espion russe et sa fille ont été délibérément empoisonnés la semaine dernière.

La solution?

Une équipe de scientifiques européens pense que les drones pourraient être un élément clé pour empêcher les premiers intervenants de se blesser. Après tout, pourquoi mettre les gens en danger quand les robots peuvent le faire?

Le projet ROCSAFE, basé à Galway, en Irlande, vise à: « changer la façon dont les événements chimiques, biologiques, radioactifs, nucléaires ou explosifs (CBRNE) sont évalués, afin d’assurer la sécurité des enquêteurs sur les scènes de crime en réduisant leur entrer dans des scènes à haut risque. »

Comment ça marche?

Lorsqu’ils répondent aux événements CBRNE, des drones aériens et terrestres télécommandés équipés de caméras et d’instruments de mesure seront déployés. Des essaims de drones pourraient voler au-dessus des lieux, chargés d’avoir une vue d’ensemble de la situation et d’essayer de déterminer quels sont, le cas échéant, les dangers présents dans la zone. Tous les drones relaient leurs vidéos, images et données vers un centre de commande distant où il sera analysé par un logiciel décisionnel de pointe.

À titre de suivi, des drones au sol pourraient patrouiller dans la zone en détectant la présence de virus ou de bactéries et en recueillant des preuves médico-légales telles que des empreintes digitales ou des échantillons d’ADN. Le projet se poursuivra jusqu’en 2019 et, bien que ces types d’incidents soient rares, les drones pourraient être utilisés pour améliorer la sécurité et sauver des vies.


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